(N.-B.) Plus forts ensemble : Briser les silos pour soutenir les chercheurs d’emplois et les employeurs- Récapitulatif de la discussion

C’est un fait bien établi : le travail en vase clos (communément appelé « travail en silo ») dans les entreprises crée des cloisons qui isolent les services, les équipes et les membres du personnel. Ce cloisonnement nuit à la capacité et à la motivation du personnel d’échanger des idées, des connaissances et des ressources. Résultat : une culture d’entreprise où règnent l’isolement et les lacunes dans l’échange de renseignements à l’échelle de l’entreprise, ainsi qu’une réduction de la productivité et du sentiment d’appartenance des employés. 

Pas surprenant, donc, que les cloisons entre les chercheurs d’emploi, les employeurs et les entreprises ou établissements d’enseignement qui les soutiennent aient des effets semblables sur la situation d’emploi. Maintenant plus que jamais, nous devons abattre les cloisons entre les entreprises, les employeurs et les chercheurs d’emploi afin de contribuer à la relance économique pour tous à la suite de la pandémie de COVID-19. 

Le premier évènement de la série Construire des communautés prêtes pour l’avenir : la tournée virtuelle, a été lancé dans la province du Nouveau-Brunswick, le 28 juin 2021 en anglais et le 29 juin 20201 en français. 

Plus forts ensemble : Briser les silos pour soutenir les chercheurs d’emplois et les employeurs a réuni des leaders du Nouveau-Brunswick alors qu’ils partageaient leurs initiatives et leurs apprentissages organisationnels et personnels afin de soutenir la relance économique à la suite de la COVID-19. 

Présenté par Florence Rousseau, estionnaire principal, marketing et communications de Magnet et modéré par Sylvie Desjardins, PDG, NxCareer, l’évènement a réuni les panélistes suivants :

• Rachel Brown, directrice des Relations postsecondaires, ministère de l’Éducation postsecondaire, Formation et travail, gouvernement du Nouveau-Brunswick, Avenir Wabanaki | Avenir NB | Future NB
• Stéphane Sirois, coordinateur du programme Liens d’avenir, La Chambre de Commerce pour le Grand Moncton
• Kirsten MacLellan, stagiaire au soutien des entreprises, Fredericton Chamber of Commerce- The Voice of Business, et étudiante à St. Thomas University
• Kenza Bennouna, conseillère financière et récente diplômée du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB)

Nous vous encourageons à consulter les sites Web des organisations énumérées ci-dessus et à regarder les enregistrements des sessions pour faire votre propre opinion sur ce qui ressort et sur ce que vous allez retenir le plus de celles-ci.

Entre-temps, nous avons mis à votre disposition un résumé des points marquants à retenir des sessions qui furent, sans aucun doute, pleines d’informations, d’histoires et de conseils. N’oubliez pas de nous dire ce que vous en pensez! Voici notre résumé : 

1. Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous pensez à « construire des communautés prêtes pour l’avenir?

L’un des points saillants de la conversation était que les communautés du futur doivent être co-créées. Il est important de favoriser des partenariats solides, fondés sur le respect et la confiance mutuelle, tout en attirant les diverses parties de la communauté afin d’avoir une représentation globale des personnes qui participent ou souhaitent participer au marché du travail. L’inclusion et la diversité sont essentielles à la création d’un avenir pour la province, la région et le pays; un avenir qui appartient à tous. Présentement, nous avons tous un rôle à jouer dans la construction de l’avenir du travail. 

Un autre point marquant de la discussion a été l’intégration plus poussée de l’éducation et des milieux de travail. Il existe un continuum, car les individus non seulement acquièrent des compétences pour le futur, mais les mettent également en pratique, ce qui entraîne des retombées pour les employeurs ainsi que pour le système scolaire. 

Construire des communautés prêtes pour l’avenir est un investissement partagé et s’applique donc à toute personne travaillant dans des communautés prêtes pour l’avenir. Considérez l’initiative Journey 2050, une simulation de ferme virtuelle qui explore la durabilité alimentaire mondiale. Cette initiative décrit la situation où, d’ici 2050, il y aura 10 milliards de personnes sur la planète Terre. Du point de vue de l’alimentation et de l’agriculture, la question à se poser est : « Comment nourrir tous ces gens sans détruire la planète »? Cette façon de voir les choses à l’échelle mondiale s’applique à tous les secteurs et il est important d’avoir une diversité de compétences et de perspectives pour créer des solutions innovantes. Construire des communautés prêtes pour l’avenir est plus qu’un simple aspect économique, il s’agit aussi d’être un citoyen du monde. 

Il est important de créer un dialogue entre les différentes parties prenantes et groupes de personnes. Plus particulièrement, inclure divers milléniaux dans les discussions afin d’en connaitre davantage sur la façon dont ils se voient dans le milieu du travail et ce qui doit être fait pour les garder dans la province. S’engager activement et travailler avec les groupes que vous souhaitez servir sont des pratiques essentielles pour créer des communautés prêtes pour l’avenir dont les jeunes veulent faire partie. 

2. Quelle est l’histoire de réussite la plus mémorable que vous ayez vécue lorsque vous pensez à la façon dont vos/votre organisation/membres/communauté ont/a contribué à « construire des communautés prêtes pour l’avenir »? 

La discussion a mis en évidence la résilience des Canadiens, non seulement à vaincre la COVID-19, mais aussi pour trouver des moyens de développer et grandir leurs entreprises grâce au partenariat et à la collaboration. Un partenariat réussi, c’est lorsque chacun (i.e. chercheurs d’emplois, organisations, partenaires communautaires et employeurs) comprend qu’il a un rôle à jouer dans l’avenir du travail et qu’il peut trouver des moyens de contribuer de manière significative à ce succès. 

Un exemple : le programme Liens d’avenir, où les organisations ont été en mesure de tirer parti d’un soutien considérable d’un stagiaire, pendant une période critique pour leur entreprise. Pouvoir utiliser ce genre de ressource les a aidés à comprendre comment suivre la vague de la COVID-19 en collaborant pour trouver des solutions innovantes. Les employeurs ne sont pas les seuls à bénéficier du programme Liens d’avenir. Les étudiants stagiaires qui prennent part à 8 projets différents en travaillant avec plusieurs entreprises, leur équipe et leur culture organisationnelle, ainsi que les cinq chambres de commerce participantes, apprennent également grâce à ce programme. [Entendez directement certains des stagiaires de Liens d’avenir ici.]

Un autre exemple est la capacité d’adaptation d’Avenir NB à créer des opportunités pour les employeurs d’embaucher et d’apprendre des étudiants à travers la province. Grâce à différentes activités de type expérientiel, les employeurs peuvent transmettre aux jeunes des informations sur le marché du travail en temps réel d’une manière qui convient aux deux parties. Avec un bon nombre de façons dont les employeurs peuvent accéder aux jeunes talents, le résultat attendu est de créer une vision partagée et un réseau entre les jeunes, l’éducation et les organisations le plus tôt possible. [Découvrez leurs histoires de réussite ici.]

Du point de vue de nos jeunes panélistes professionnelles, le succès semble être une vision partagée et une connexion : 

• Une vision partagée signifie une vision complète avec l’adhésion du gouvernement, des chambres de commerce, des établissements postsecondaires, des entreprises et des étudiants; ce qui est déjà sur le point de devenir réalité. Il semble que plusieurs organisations créent déjà un environnement collaboratif et se mettent à la disposition des étudiants pour leur offrir un soutien constant tout au long de leurs études et de leurs stages. Ils semblent comprendre l’importance de la collaboration et sont ouverts et généreux de leur temps et de leurs conseils. 
• Mettre les personnes immigrantes et les étudiants internationaux en contact avec des employeurs et des organisations comme les chambres de commerce et l’Association des étudiants internationaux du Nouveau-Brunswick pour les aider et les encourager à rester dans la province du Nouveau-Brunswick après l’obtention de leur diplôme. 

3. À votre avis, quel est le rôle principal que chacun de nous doit jouer dans la « construction de communautés prêtes pour l’avenir »? 

Nous croyons que cette citation de Rachel résume bien la majorité des commentaires sur cette question : « Le futur du Nouveau-Brunswick n’appartient pas seulement à une personne, il appartient à tous » [traduction libre]. 

Il est important que les gens comprennent que nous avons tous un rôle à jouer, peu importe le siège dans lequel nous sommes ou le chapeau que nous portons. Nous avons tous un rôle à jouer dans la construction de communautés prêtes pour l’avenir afin que chaque personne souhaitant participer au marché du travail puisse le faire et ait les mêmes chances de le faire. Nous devons comprendre que nous jouons tous un rôle et sommes tenus responsables d’assurer que nos actions reflètent celui-ci. 

Le mentorat a aussi un rôle à jouer à cet égard, particulièrement lorsque nous pensons aux stages pour les étudiants et/ou aux différents programmes d’apprentissage ou de formation expérientiels. 

• Il ne s’agit pas seulement du travail à faire, mais aussi de renforcer les capacités futures afin que l’individu et l’employeur correspondant puissent grandir ensemble et apprendre les uns des autres.
• Ceci est pertinent lorsque nous pensons à la rapidité avec laquelle le monde du travail évolue et au besoin continue de se requalifier. Le mentorat est un moyen pour chacun (chercheur d’emploi, étudiant, employé) de faire exactement cela, tout en créant un espace qui renforce leur confiance en soi et les aide à construire un réseau de soutien. 

Les panélistes ont conseillé aux chercheurs d’emploi, en particulier aux étudiants, de s’impliquer dans la communauté. Par exemple, en siégeant à un conseil d’administration et/ou en trouvant des opportunités de bénévolat significatives. C’est une très grande valeur de prendre l’initiative de s’engager et de s’asseoir à la table, non seulement comme moyen d’étoffer votre C.V. et votre portfolio, mais comme une expérience éducative stimulante qui comble l’écart entre l’environnement scolaire et l’environnement de travail dans lequel vous allez entrer à l’avenir. 

La diversité et l’inclusion sont importantes pour l’avenir du Nouveau-Brunswick. L’importance de la ‘curiosité intellectuelle’, afin de sortir de sa zone de confort et de poser des questions, a été soulignée comme faisant partie intégrante de l’accueil des nouveaux arrivants dans le marché du travail et dans les communautés de la province. 

L’importance d’établir une connexion et d’impliquer toutes les parties prenantes, de poser les bonnes questions et d’agir de manière proactive (et non réactive) ont été soulignés comme des moyens clés pour limiter un déséquilibre sur le marché du travail en ce qui concerne le nombre et le type de postes, comparés au nombre de candidats disponibles. 

4. Compte tenu du monde qui nous entoure et de l’évolution du dialogue sur le futur du travail et les futures compétences requises, quelles ressources proposeriez-vous pour aider les gens à s’adapter dans leur carrière?

Pour les chercheurs d’emploi, les étudiants et les professionnels :

• Les panélistes ont discuté du développement de compétences quant à la négociation et le débat. Ils ont aussi discuté du concept selon lequel les compétences non techniques [soft skills/compétences douces], qu’on ne considère plus ‘douce’, gagnent en importance afin de ne pas perdre l’humanité au travail. Selon le rapport de RBC, Humans Wanted, sur la façon dont les jeunes Canadiens peuvent s’épanouir dans l’ère des perturbations, les compétences centrées sur la personne et/ou les relations et la communication continueront d’être importantes dans monde du travail, même avec les avancées technologiques. 

• Une grande partie de la conversation était centrée sur aider les gens à s’adapter dans leur carrière en développant ou en améliorant leurs compétences. Un panéliste a partagé : « peut-être, étant donné que plusieurs d’emplois n’existent pas encore, il semble pertinent de se concentrer plus sur le développement des compétences et peut-être moins sur l’obtention de diplômes et de certificats » [traduction libre]. Le bénévolat peut être un excellent moyen de développer et/ou d’améliorer des compétences telles que la pensée critique et la collaboration – des compétences importantes pour les emplois du futur. 

• Une expérience diversifiée a été soulignée comme étant importante pour les chercheurs d’emploi (ainsi que pour les employeurs). Le programme Liens d’avenir appuie présentement 10 stagiaires, qui travaillent avec 5 chambres de commerce à travers la province. Chaque stagiaire travaille avec 8 entreprises au cours de leur stage. La participation à des programmes tels qu’Avenir NB et Liens d’avenir aide les chercheurs d’emploi, les étudiants et les professionnels à développer une gamme de compétences pertinentes et importantes qui les prépareront au futur monde du travail. 

Pour les employeurs : 

• L’avenir du travail nécessite des personnes polyvalentes et engagées, pouvant s’adapter continuellement au fur et à mesure que leurs rôles et leurs opportunités changent. Un sujet abordé était la possibilité de voir les employeurs comme des ambassadeurs. Ainsi, pour ceux qui participent déjà à l’apprentissage expérientiel, il est important pour eux de partager leurs histoires et leurs témoignages. Les employeurs qui ne participent pas à cette initiative, n’ont pas vraiment de choix; ils devront trouver un moyen de le faire à un moment donné. Sinon, ils risqueront de voir leur entreprise stagner ou succomber. 

• Le programme Avenir NB est disponible toute l’année et son objectif est d’aider les employeurs à trouver des moyens de participer à l’apprentissage expérientiel d’une manière qui leur convient. Il n’existe pas une solution ou approche unique pour tous. Donc, en tant qu’employeur, il est essentiel de déterminer votre capacité et ce dans quoi vous êtes prêts à investir, tout en contactant des partenaires et des organisations comme Avenir NB. Ceux-ci peuvent vous aider à explorer vos lacunes en matière d’apprentissage expérientiel et à déterminer comment vous pouvez trouver votre place dans le futur monde du travail. 

• Les panélistes ont décrit comment ce serait formidable pour les étudiants de savoir s’ils développent des compétences pertinentes. Pour le savoir, les étudiants ont besoin d’entendre les employeurs à ce sujet. Les étudiants veulent entendre que les employeurs ont besoin de leur expertise et doivent savoir quelles compétences ceux-ci recherchent activement et développent chez leurs employés actuels. Les étudiants veulent être certains que leur investissement dans leur éducation et leur apprentissage expérientiel correspondent réellement aux besoins des employeurs. 

• Des commentaires ont été partagés selon lesquels les employés ont peut-être maintenant un « pouvoir » égal ou plus grand, lorsqu’il s’agit de décider quel emploi/poste ils veulent. Cela signifie que les employeurs devront désormais offrir plus de stabilité et de défis pour garder les employés au sein de leur organisation. La COVID-19 a été utilisée comme exemple pour montrer que les employeurs n’avaient d’autre choix que de s’adapter à la nouvelle réalité du télétravail. Les employeurs devront continuer à innover s’ils veulent conserver leurs employés après la COVID-19. Les panélistes ont aussi ajouté qu’il y a eu des impacts positifs, des opportunités et des apprentissages en lien avec la COVID-19, comme ceux mentionnés ci-dessus. Toutes les personnes impliquées dans l’avenir du travail sont encouragées à en tirer des leçons et à continuer d’innover pour améliorer la situation actuelle et celle du futur.  

5. Quelle(s) ressources(s) a/ont contribué à façonner votre vision de l’avenir du travail? 

Nos panélistes et les organisateurs de l’évènement ont partagé des ressources que vous pouvez consulter pour en savoir plus sur la construction de communautés prêtes à aider et à soutenir les chercheurs d’emploi, les employeurs et les organisations dans l’avenir du travail :

• ‘Build your Life Resume’ de Jesse Itzler
• Covid-19 Breaking Down Silos in Companies
• Cross-Silo Leadership
• The Chief Reinvention Officer Handbook: How to Thrive in Chaos from Nadya Zhexembayeva. Ce livre explique l’importance pour les organisations/employeurs de se réinventer tous les trois ans pour survivre et s’épanouir
• Le rapport Compétences pour réussir d’Emploi et Développement social Canada (EDSC)
• Avenir Wabanaki | Avenir NB | Future NB
• Lien d’avenir

Observations finales

Pour conclure, ce qui est ressorti des discussions, c’est l’importance de comprendre que nous avons tous un rôle à jouer dans la construction de communautés prêtes pour l’avenir et que nous devons agir, peu importe l’ampleur ou la taille de l’action requise. C’est à nous de trouver des moyens en évaluant les lacunes existantes et en examinant les choses qui peuvent nous rendre mal à l’aise et en comprenant que nous n’avons pas vraiment d’autre choix que d’évoluer et de construire un avenir du travail dont nous pouvons être fiers. 

Nous sommes impatients d’entendre vos idées et de célébrer les actions que vous entreprenez dans vos communautés, milieux de travail et organisations pour contribuer à bâtir des communautés prêtes pour l’avenir. Les questions qui suivent vous sont fournies pour aider à la lancer la discussion ! 

Questions pour orienter la discussion :

Continuez la conversation et partagez des idées et des ressources avec d’autres leaders, experts et pairs dans la communauté d’expertise ! Pour vous aider, voici quelques questions directrices :

1. Quelle est une chose que votre organisation fait bien pour combler l’écart entre les chercheurs d’emploi et les employeurs ? C’est une chance de célébrer et de faire célébrer la communauté de pratique (CdP) avec vous, tout en partageant vos expériences afin que les autres puissent apprendre et être inspirés. 

2. Quel est le plus grand écart émergeant que vous voyez dans votre industrie ? 

1. Parmi les modèles, les initiatives et les idées partagées, est-ce qu’il y a quelque chose que vous pourriez envisager d’explorer dans votre rôle/organisation ?

À propos des panélistes 

Rachel Brown, directrice des relations postsecondaires, ministère de l’Éducation postsecondaire, de la Formation et du Travail, gouvernement du Nouveau-Brunswick 

Travaillant pour le gouvernement du Nouveau-Brunswick depuis plus de 24 ans, Rachel a été à la tête d’une multitude d’initiatives, d’équipes et de programmes provinciaux au sein des ministères du Développement social, de l’Éducation et du Développement de la petite enfance et, plus récemment, de l’Éducation postsecondaire, Formation et Travail. Actuellement, elle codirige avec plusieurs partenaires provinciaux l’initiative Avenir NB/Avenir Wabanaki, en plus de soutenir le secteur postsecondaire de la province (à la fois financé par le secteur public et de propriété privée) et de gérer des ententes de financement, notamment celles concernant des programmes d’écoles de médecine en partenariat avec l’Université Dalhousie (Nouvelle-Écosse), l’Université de Sherbrooke (Québec), le ministère de la Santé et d’autres autorités.

Future NB – Avenir NB

Le mandat d’Avenir NB consiste à faire en sorte que l’éducation expérientielle soit intégrée au système d’éducation du Nouveau-Brunswick de la petite enfance jusqu’à la fin des études postsecondaires. Ses objectifs sont les suivants :

• Accroître les occasions d’apprentissage expérientiel afin de tirer profit de la contribution de la main-d’œuvre du Nouveau-Brunswick pendant les études de celle-ci.
• Permettre à des étudiants compétents d’intégrer plus tôt et plus efficacement le marché du travail afin d’aider les employeurs du Nouveau-Brunswick à combler leurs besoins en main-d’œuvre.
• Augmenter le nombre d’étudiants qui resteront au Nouveau-Brunswick pour y étudier, y travailler et y vivre.

Stéphane Sirois, coordinateur de programme, Lien d’avenir

Stéphane Sirois est le coordinateur de programme de Lien d’avenir. Auparavant, il a été coordinateur du programme provincial Agriculture en classe, directeur général du Cé d’ici (une entreprise d’économie sociale novatrice qui gère les services alimentaires proposés aux écoles) et président du comité des subventions de la Fondation communautaire de Fredericton. 

Lien D’avenir

Lien d’avenir contribue à donner accès aux étudiants à des expériences d’apprentissage expérientiel, ce qui leur permet de mettre leurs apprentissages en pratique dans de nouveaux contextes et de mieux comprendre l’incidence concrète que peuvent avoir ces apprentissages sur leur vie, sur l’atteinte de leurs objectifs personnels et professionnels, et sur les communautés qui les entourent. 

Quant aux employeurs, le programme leur donne accès à des étudiants talentueux grâce auxquels ils peuvent accroître leurs effectifs, entamer de nouveaux projets ou faire évoluer des projets déjà en place et, potentiellement, embaucher et garder de nouveaux employés au sein de leur entreprise. Le fait d’établir des liens significatifs avec des étudiants aide les employeurs à poursuivre leur excellent travail aujourd’hui tout en planifiant la manière de répondre aux besoins de demain.

Kenza Bennouna, Diplômée du Collège communautaire du Nouveau-Brunswick (CCNB)

Kenza est diplômée du CCNB. Née à Marrakech, au Maroc, elle a parcouru plus de 8 000 kilometres pour étudier le Canada. Depuis qu’elle a franchi le pas de déménager seule dans un pays étranger et d’avoir obtenu son diplôme en finance, elle s’est engagée à faire une différence dans sa nouvelle communauté. Non seulement elle s’est impliquée dans plusieurs projets de bénévolat, elle est une des fondateurs de la première association pour étudiants internationaux.

Lorsque la pandémie a commencé, Kenza s’est sentie sous-représentée en tant qu’étudiante internationale, alors elle a commencé à tendre la main aux gens et à réfléchir à des moyens d’aider ses paires. Aujourd’hui, elle est l’une des dirigeantes de l’ISA, la première association pour étudiants internationaux dont le but est d’aider les étudiants partout au Nouveau-Brunswick et qui a pour objectif a long term d’aider les étudiants partout au Canada pour qu’ils se sentent chez eux.

Kirsten MacLellan, stagiaire au soutien des entreprises, Fredericton Chamber of Commerce, et étudiante à St. Thomas University:

Originaire de Truro en Nouvelle École, Kirsten vit présentement à Fredericton et étudie à St. Thomas University. Cet autonome, elle a débuté sa dernière année d’études en sciences politiques, en anglais et en études autochtones. En tant que stagiaire au soutien des entreprises pour Liens d’avenir à la Fredericton Chamber of Commerce, Kirsten travaille avec divers membres de la chambre en leur apportant un soutien afin de développer des plans d’action et des solutions pour aider leur entreprise à grandir. Kirsten croit en la valeur du mentorat ; ayant travaillé au nord de l’Albert comme éducatrice à la petite enfance pour les enfants à besoins spéciaux et comme bénévole avec les Grands Frères Grandes Sœurs du Canada. Elle a également siégé au conseil d’administration de la Northern Lights Regional Humane Society et a fait du bénévolat auprès de la Bourse du Samaritain Canada et de la Patrouille Canadienne de ski.